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"La Route du Père Norbert Mwishabongo"
12 avril 2020

SOLA - Pâques 2020 - Appel à l'aide...

SOLA - APPEL À L'AIDE !...


 

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10 avril 2020

VENDREDI SAINT - 2020

VENDREDI SAINT - 2020

09

 

SEIGNEUR, DE TOI NOUS TENONS LA VIE EN PLÉNITUDE ! EN CE VENDREDI SAINT TOUT À FAIT PARTICULIER, JE VIENS TE REMERCIER, JE VIENS ETRE LÀ ET DIRE AVEC TOI : « J’AI SOIF »

LA PASSION DE JÉSUS-CHRIST SELON SAINT-JEAN : UNE LITURGIE SOLENNELLE DE LA NAISSANCE D’UNE NOUVELLE HUMANITÉ !

 Cher(e)s ami(e)s, en ce vendredi saint très particulier, je me permets un petit partage avec vous en deux points :

        1. La passion de Jésus comme une liturgie solennelle de la naissance d'une nouvelle humanité.

A la différence de la passion selon saints Marc et Matthieu qui se focalisent sur la grande solitude de Jésus et saint Luc qui parle de la Passion comme une théophanie et révélation de la miséricorde et amour de Dieu ; saint Jean nous présente la Passion de Jésus comme une liturgie solennelle de la naissance d'une nouvelle Ève : une nouvelle humanité, l’Église. Ne disons-nous pas que la croix est l’arbre de vie et non de la mort ! De la croix nous vient la vie, vie qui provient du côté ouvert de Jésus d'où sortent l'eau et le sang, tout ce dont nous avons besoin pour vivre. Oui, pour vivre pleinement, l'homme a besoin de l'eau et du sang dans son organisme. Si les deux lui manquent, c'est la mort. Sur la croix, de son côté ouvert, Jésus nous offre amoureusement, tout ce dont nous avons besoin pour vivre, tout ce, sans quoi, nous ne pouvons vivre. De sa mort en croix jaillit notre naissance, notre vie. La vénération de la croix n’est donc pas un simple rituel ou une idolâtrie. Elle est un mémorial du sacrifice qui nous a valu la vie, un mémorial de notre propre vie et une invitation à devenir aujourd'hui pour les uns les autres, Jésus-Christ.


       2. « Mon Dieu, mon Dieu, pourquoi m'as-tu abandonné ? » Cri que nous avons entendu Jésus crier le dimanche des rameaux, année liturgique A, voir Matthieu 27,46. {Ps 22}

Par ce cri, Jésus atteint l'ultime solitude, il crie à son Père sa désespérance. Ce cri est le plus désespérant de tout le psautier. Jésus le crie vers son Père dans la grande confiance et total abandon. Il ne peut plus, tout est accompli, entre tes mains Père, je remets mon esprit.

Ce cri de Jésus n'est pas un cri d'il y a 2019 ans, il n'est pas un cri du passé, il est un cri du présent, un cri d’aujourd’hui. Il est en effet, ce cri de tant de personnes qui perdent un membre de famille dans les circonstances que nous vivons aujourd’hui et qui malheureusement ne peuvent pas faire un vrai deuil. Il est ce cri de tant de femmes violées jour et nuit, il est celui des enfants capturés, maltraités ou utilisés comme boucliers dans les guerres ignobles. Il est le cri de tant d'hommes et de femmes qui meurent dans l'oubli et dont personne ne prend soin. Il est le cri de tant de monde qui s’engagent contre les affres, les souffrances, les détresses, les drogues, etc., qui gangrènent notre monde aujourd’hui. Il est le cri de tant de personnes qui manquent de quoi vivre, de quoi se faire soigner, d'hôpitaux ; il est le cri de tous ceux et celles qui sont maltraités à cause de la justice, il est celui des opprimés, des malades qui souffrent de différentes maladies ; des soignants, personnel médical, des prêtres ou diacres, ou encore de toute personne de bonne volonté qui, malgré les efforts médicaux conjugués, la prière, la compassion manifestée, l’assistance humaine, etc., assistent désespérés, désemparés, abattus, etc., à la mort d’un semblable; « Mon Dieu, mon Dieu … » est aussi ce cri de toute l’humanité aujourd’hui, toute race confondue, qui espèrent contre toute espérance, l’éradication ou la solution médicale à cette pandémie Covid-19 ; cette humanité en quête de l’amour, de la paix, de la justice, du progrès, du développement, de l’amitié, de la fraternité, de la vie, etc. Oui, « Mon Dieu, mon Dieu, pourquoi m’as-tu abandonné ? » est notre cri jour et nuit dans ce monde où la violence semble prendre le dessous sur la paix, la stabilité, la collaboration fraternelle, la justice sociale ; ce monde où l'oppression, la haine, la jalousie, la désespérance, l’auto-centrisme de l’homme, la culture de la mort, la peur ... semble prendre le dessous sur l'espérance, l’amitié, l'amour, la vie,  la foi, etc. 

Frères et sœurs, en ce vendredi saint 2020, un vendredi saint unique de notre histoire moderne, ayons soif de la naissance d’une nouvelle humanité, une humanité vraiment humaine qui dans toute situation qui avilit et déprave l’Homme, sache dans la plus grande confiance, rejoindre le sacrifice de Jésus en croix pour promouvoir la vie, l’amour, la miséricorde, la dignité humaine, le souci fraternel, la solidarité humaine, etc., et remettre tout à Dieu de qui tout vient et en qui tout est. Oui Père, tout est accompli ! 

Bon Vendredi Saint !

Norbert MWISHABONGO, MAfr.


 

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  • Le Blog où le Père Norbert, Missionnaire d'Afrique, vous invite à partager ses expériences du passé, vécues au Congo et au Kenya, celles du présent qu'il vit maintenant tout au Nord de l'Afrique ...
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